Les incertitudes et les nombreuses questions relatives à la transition énergétique demeurent et se révèlent devenir les préoccupations majeures du CNB au regard des sujets du moment et de leurs impacts sur la vie des entreprises et le destin des salariés de notre branche professionnelle.
Un nombre considérable de réorganisations d’entreprises sont en cours concernant aujourd’hui l’ensemble des Majors pétrolières. Même si les dégâts sociaux semblent maîtrisés, de nombreuses suppressions de postes sont à déplorer !
Alors que la CFDT appelle à la recentralisation au niveau de la branche des actions d’emploi / formation, de santé, de sécurité au travail, des voix patronales résonnent pour un décloisonnement de la branche ! En parallèle, une nouvelle structure de lobbying patronal industriel est en construction depuis 2018, permettant à ces derniers de renforcer leurs échanges institutionnels en marge du dialogue social.
Les négociations sur la sécurité, l’Emploi/Formation, la QVT se poursuivent à un rythme que nous tentons d’accélérer.
Un échange de points de vue sur le sujet « Handicap » est également inscrit au programme à venir, sans oublier la négociation salariale de branche programmée le 17 novembre prochain.
Une intervention de l’OPCO 2i a permis aux participants de mieux appréhender le rôle et les nouvelles missions de l’OPCO dans leurs apports aux actions des formations professionnelles, avec une présentation pédagogique appréciée.
CFDT ‘elles est également intervenue pour présenter le thème des violences sexistes et sexuelles au travail, leurs conséquences et notre approche syndicale sur le sujet.
Enfin, pour démarrer le plan de travail 2022, les membres se sont accordés à progresser sur la communication avec la prise en compte de ses interactions avec la technologie numérique. Un programme sera organisé lors d’un prochain CNB.
Coté Négoce Pétrolier, malgré l’accord unanime négocié cet été pour une application de +1,8 % au 1er septembre sur l’ensemble de la Grille, la réévaluation du Smic intervenue récemment a une incidence directe sur les 3 premiers coefficients. La chambre Patronale s’est engagée par courrier à rouvrir des négociations en début d’année prochaine en prévision d’une éventuelle réévaluation du Smic au 1er janvier 2022.